- Préambule
- Rappel
- Arborescence
- Localiser un exécutable
- Convertir un PDF en PS avec
pdftops
- Chaîner des commandes
- Arborescence des processus avec
pstree
- Discussion
Ce document s'adresse aux participants des ateliers CLI organisés au LabX (hackerspace de Bordeaux) à un publique débutant.
Il est évident que certains concepts sont simplifiés pour s'adapter au public.
Si toutefois vous trouvez des erreurs, merci de les signaler à l'auteur via :
- Mail : [email protected] ;
- Twitter : @edouard_lopez ;
- IRC : #giroll ou #labx ;
- en venant discuter à Giroll, au LabX, au Node ou autres.
L'espace est ce qu'on appel un caractère spécial dans le terminal. Il permet de séparé une commande (ls
) de ses options (-lA
) et de ses arguments (/home/
) :
ls -lA /home/
Le système Linux est sensible à la casse, c'est-à-dire que la distinction entre majuscules et minuscules est importante.
tree # ok
Tree # No command 'Tree' found
Permet de visualiser directement le contenu d'un répertoire.
ls ./mon-répertoire/
Ça nous listera le contenu du répertoire Images
qui est un sous-répertoire du chemin ou nous sommes, p. ex. dans le répertoire utilisateur.
Nous avons déjà abordé la commande ls
lors de précédent atelier, mais il semble que les participants aient du mal à l'appréhender.
Nous allons la comparer avec la commande tree
qui liste le contenu des répertoires sous forme d'arborescence. Nous utiliserons quelques options pour que le résultat de la commande soit plus lisible :
-d
: liste uniquement les répertoires (pas les autres fichiers) ;-L 2
: on limite la profondeur de l'arborescence à deux niveaux ;--charset utf-8
: utilise des caractères plus lisible pour la symbolique.
Résultat en image, à gauche la commande ls -l ~
, à droite la commande tree . -d -L 2 --charset utf-8
Dans les deux cas nous listons le répertoire de l'utilisateur :
- avec
ls
nous utilisons le tilde~
qui par convention désigne le répertoire de l’utilisateur ; - avec
tree
nous utilisons le chemin.
qui désigne le répertoire courant, et qui dans ce cas précis correspond au répertoire de l'utilisateur.
la commande which
retourne les chemins vers les exécutables passer en argument.
which pdftops
# /usr/bin/pdftops
La commande whereis
à un comportement similaire, elle retourne l'emplacement de l'exécutable, et si elles sont présentes, les sources et les fichiers correspondant aux pages du manuel.
whereis pdftops
# pdftops: /usr/bin/pdftops /usr/bin/X11/pdftops /usr/share/man/man1/pdftops.1.gz
Ici, /usr/bin/X11
est un lien vers le répertoire /usr/bin/
. D'oú le doublon
Nous avons également vu comment transformer un fichier PDF en PostScript. Cette commande a été vue pour sur demande d'un participant.
Le format de fichiers PS
utilise PostScript un langage de description de page pour les imprimantes. C'est un ancêtre du format PDF
.
pdftops [options] <PDF-file> [<PS-file>]
L'utilisation de la commande est assez simple, car la forme canonique est tout simplement :
pdftops ./mon-fichier.pdf
La commande créera automatiquement un fichier portant le même nom, mais une extension .ps
. On aura donc les fichiers mon-fichier.pdf
et mon-fichier.ps
. Pour créer un fichier avec un nom différent on utilisera :
pdftops ./mon-fichier.pdf ./nouveau-fichier.ps
cmd1 ; cmd2 ; cmd3
le caractère ;
permet d’exécuter une séquence de commandes, et ainsi automatisé une série d'action. A noter que les commandes sont toutes exécutées même si l'une d'elle est en erreur.
- def
pstree
- def processus
RTFM
: expression que l'on vous répondra souvent lorsque votre question est triviale. Cela signifie "Read The Fucking Manual" et se traduit par « Lit le fichu manuel ».